J'ai passé une nuit d'eeeenfer! Voilà que je me met à crier les voyelles comme Trent. Il déteind sur moi celui là. Je me lève, cette fois ci j'ai le temps de bien me préparer. Quelque chose bouge à côté de moi. C'est Caro. Je m'en veux d'agir comme ca avec elle. Oui j'ai des sentiments! Je l'aime beaucoup, pas par amour. Ca existe pas de toute façon, non je l'aime mais... Comme. Comme j'en sais rien! Je sais juste que je tiens à elle. Ses cheuveux longs sont chatain et bouclés, ses yeux sont noisettes et son visage est trés doux. Comme sa personalité. Je regarde dans mon armoire, qu'est ce que je vais bien pouvoir me mettre aujourd'hui?

- Matt?
- Caro! Je t'ai réveillée?
- Non... Bon ouais. T'as le pas lourd!
- Qu... Quoi?!
- J'déconne. Bon, tu devrais choisir quelque chose sobre. Tien! Met cette chemise noire avec ton pantalon de costume!
- Je vais pas à un enterrement non plus.
- Si tu continu comme ca j'irais au tient! Si ton patron s'appercoit que tu es ENCORE en retard il va te tuer.
- Bon okay... Mais je met juste la chemise. Je met mon slim noir. Ca fait mieu. J'suis canon quand même.
- Idiot...

Je me retourne vers elle qui me sourit avant de lui déposer un leger baiser sur sa bouche puis entre dans ma salle de bain. Je prend ma douche. C'est fou, j'ai jamais été aussi stréssé d'aller quelque part avant. Savoir que je vais revoir Monsieur Birkenfeld me donne la chaire de poulle. Je sort de la douche et me regarde dans la glace. Je suis... TROP BEAU. Je sais c'est agacent, mais Dieu a été généreux avec moi de ce côté là. Je sors de ma salle de bain. Caro est en train de discuter avec Trent.

- Wahou!!! Il veut se faire beau pour son patron!
- N'importequoi. J'suis pas gay moi.
- Pourquoi? Il est comment ton patron? Questionna Caro
- Chiant, imbus de sa personne et
- Mais non physiquement!
- Bah...
- Aloooors! J'ai eu le temps de l'observer dans la voiture hier! Il est brun et il a un joli sourire!
- Pff, non mais franchement vous croyez vraiment que vous avez une chance avec lui?
- Je t'accompagnes!!!
- Hein? Caro tu vas être en retard à ton boulot!
- C'est moi la patronne c'est donc moi qui fixe les horraires d'ouverture!
- T'es chiante quand tu t'y met.
- Hého! Je te laisses me baiser alors je crois que j'ai bien le droit à ca non?

Alors là j'ai rien à dire...

- Au fait! Ce soir Oli vient! fit Trent le regard éclairé
- Ah noon!
- Quoi? Tu l'aimes pas? Il est gentil pourtant. Pourquoi tu l'aimes pass?
- Tu vas pas te mettre à chialer non plus... Fis je las
- Matt! Soi gentil avec lui!
- Non mais vous faites trop de bruit la nuit! J'arrive pas à dormir.
- Ah bon? Parce que tu crois que je vous entends pas vous deux? " Oooh oui Matt plus fort " " Ah t'aimes ca hein "
- Euh bah ca va hein!! Cria presque Caro

Blasé, je prend les clef du studio entre mes mains avant de partir dans le couloir. Caro me rejoins dans l'assenceur.

- Tu... Tu veux qu'on fasse quelque chose pour
- Non!!
- Mais Matt...
- J'ai dit non! je ne veux rien faire pour mon anniversaire. Rien du tout!
- D'accord.

Je la vois baisser les yeux. Le jour de mon anniversaire... Je ne l'aime pas. Et je crois que j'ai de bonnes raisons de ne pas l'aimer. C'est dans deux jours maintenant. On va fêter mes vingts ans et aussi l'anniversaire de la mort de ma soeur. Je trouve ca ironique et completement pathétique. Je prefere rester seul, à penser à elle.
Les portes de l'assenceur s'ouvrent et nous marchons vers l'arrêt de bus qui arriva quelques minutes plus tard. Je suis en avance. Le bus nous dépose devant la boite. Je m'allume une cloppe en attendant d'y entrer. Je commence à avoir une boulle au ventre.

- Ouaaw! C'est géant.
- Mm...
- Sourit! J'aimerais bien travailler ici! C'est pas avec mon salaire minable de fleuriste que je vais réussire à faire ce que je veux faire!
- T'es la patronne non?
- Ouais mais le salaire est toujours laborieux.
- Hum hum...

Un raclement de gorge nous fit arrêter la conversation. Je me retourne et voit mon patron en compagnie de sa soeur qui évite de me regarder. Voilà qu'elle joue les éfarouchées maintenant. Les nanas...

- Bonjour Monsieur Knigkley! J'espère que vous êtes en forme aujourd'hui!
- Oui.
- Tant mieu. Finissez votre cigarette et venez me voir dans mon bureau!

J'aquiesce avant de tirer une nouvelle fois sur ma cloppe. Il est bizarre aujourd'hui. Il n'a pas son air froid et distant comme hier. Ou alors c'est quand il entre dans l'entreprise qu'il change de caractère. C'est surement ca.

- Il est... Canooooon!
- T'as des étoiles dans les yeux tellement tu le trouves beau... Je le trouve... Quelconque. Je suis beaucoup mieu que lui.
- Aah! T'es jaloux. Enfin il y a de quoi! Diiit c'était qui la pouf à côté d'elle?
- Sa soeur.
- Ah! Alors ce n'est pas une pouf! Il est marié? Il a une amie? Une maitresse?
- J'en sais rien!!
- S'il te plait. Demande lui.
- Hors de question!
- Seuplaiiiit.

Voilà qu'elle me fait le chat potté. Elle m'énerve.

- Okay. J'essayerais. En évitant de me faire virer bien sur.
- Je t'adore!
- Mm... Bon j'te laisse sinon je vais me faire fusiller.
- Tu m'apelles ce soir!

Elle me tire la langue avant de traverser la rue pour attendre le prochain bus. Quand à moi, je me résigne à mon triste sort. Soit aller voir mon patron chéri d'amour. Je prend l'assenceur qui m'emmene jusqu'au dernier ètage.

- Heyy! Matt!
- Miguel. Comment vas tu?
- Muy bien! Merci! Alors ta journée d'hier?
- Crevante. Mais j'ai survécue.
- Aujourd'hui ca sera encore pire!

Il me dit ça pour me remonter le moral ou au contraire me faire culpabiliser d'avoir mit les pied dans cette entreprise? Je ne dit rien de plus et m'avance vers le bureau de Patricia. Elle est assise derrière son ordinateur et semble génée de ma visite.

- Bonjour!
- Bon... Bonjour. Me fit elle en évitant mon regard
- Je voulais m'excuser pour hier. Je pensais que... Enfin je ne pensais pas que vous étiez... Enfin... Homosexuelle!
- Quoi?! Comment tu le sais?

Première gaffe de la journée.

- Je euh... Je vous ai entendu discuter.
- Dit plutôt que tu nous as écouter.
- C'est dans ma nature!
- Bon. J'accepte tes excuses. Mais ne recommences plus jamais.

Je lui souris avant de frapper à la porte du bureau de Dylan qui me dit d'entrer de sa voix suave. J'entre doucement et referme la porte derrière moi. Je suis stréssé. Il lève les yeux vers moi et me sourit. Il me sourit là, je rêve pas?

- Je... Vous voulez que je fasse quoi?
- Déjà que vous vous assayez en face de moi.
- Euh... D'accord.

Je m'approche de son bureau, tremblant legerement. Je ne sais pas pourquoi mais je n'aime pas du tout la façon dont il me regarde, et aussi dont il me sourit. Je m'assois alors sur le siège en face de lui et fixe un point immaginaire sur son bureau, me triturrant les doigts.

- Je vous fait peur?
- Quoi? Non... Non.
- Dommage! Alors hier vous m'avez montré vos preuve en ré-écrivant des lettres et en classant les dossiers. Vous avez fait ça bien et sans râler. C'est pour ça qu'aujourd'hui vous allez m'accompagner à une conférence.
- Vous... Accompagnez?
- Oui! Vous prendrez des notes sur les paroles échangées, les idées... Enfin ce que doit faire une secrétaire!
- D'a... D'accord.

Il me lance un regard indifferent avant de se plonger dans la lecture d'un papier. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive, vraiment pas. D'habitude personne ne me déstabilise. Personne sauf lui. Il est si... Si mysterieux. C'est un côté qui m'éxite. J'ai dit éxite là? Hum je doit pas avoir assez dormit c'est sans doute ça!

- Vous allez m'observer pendant combien de temps?
- Euh je...
- Il y a encore des dossiers à classer. Vous n'aviez pas fini hier.
- J'y... J'y vais.

Je me lève du siège et me dirige vers mon bureau. Ce mec me rend dingue. Je regarde les dossiers qui n'avaient pas bouger depuis la veille tout en soupirant. Je m'avance vers eux tandis qu'on frappe à me porte.

- Entrez!
- Hey Matt! Tien je t'apportes du café!
- Encore? Dis je en souriant
- Oui! C'est ma façon de je t'aime bien! Alors! Il parait que tu viens à la conférence.
- Oui.
- C'est cool. C'est pas mal tu verras. Et puis Dy euh... Birkenfeld est plus à l'aise. Il est moins disons.
- Coincé?
- Ah non il est pas coincé du tout. Euh enfin je voulais dire que... Il sera moin froid! Voilà. Bon je te laisse!

Il sortit de mon bureau brusquement. Il est vraiment bizarre Eric mais je l'aime bien. Enfin quelqu'un qui ne porte pas de orange, ni qui est froid ou qui encore est homosexuel. Je n'ai rien contre eux. Sinon je ne vivrais pas avec Trent.
Je prend en main l'un des dossier et le classe. Par date evidement.


Une heure plus tard, Monsieur Birkenfeld, entre, toujours sans frapper bien sur, dans mon bureau.

- Levez vous! On part dans cinq minutes!
- Mais je
- Vous finirez plus tard! Dépechez vous!

J'aquiesce. A vrai dire je suis content de partir de ce bureau. On étouffe là dedans. Je suis alors mon patron, pas trés convaincu. J'ai jamais été à une conférence. Et puis, je suis sur qu'il n'y aura que des personnes hauts placées, imbus de leur personne. Comme mon patron quoi. Génial. Nous avançons toujours lorsque Eric vint à notre rencontre.

- Hey! Alors pas trop stréssé?
- Un peu à vrai dire.
- T'as pas à l'être je
- Ecoutez Monsieur Belsky, on n'a pas besoin de votre commentaire. Nous allons être en retard si nous continuons comme ça. Vous évoquerez vos petites histoires plus tard.
- Mais
- Taisez vous.

Je regarde la scène avec attention. On aurait dit... Une dispute d'amoureux. Peut-être que je me trompe. Enfin j'en sais rien mais Eric à l'air triste tandis que Dylan a toujours cet air aussi froid. Il avance en me faisant signe de le suivre. J'aquiesc même si je n'aime guerre sa façon de parler à ses employer. Je regarde Eric compatissant, mais il tourne la tête.

Nous arrivons enfin à l'endroit où va se passer la conférence. J'ai une boulle à l'estomac. Ce bâtiment est encore plus grand que l'entreprise où je travail... C'est... Immense.

- Je peux savoir de quoi va parler cette conférence?
- Vous savez ou vous vous trouvez au moin?
- Non pas vraiment.
- Devant la plus grande boite de mode.
- Mais je croyais que c'était vous la
- Non... Enfin nous sommes en concurence.
- Oh... Je l'ignorais.

Nous reprenons notre marche et entrons dans l'assenceur. J'ai une étrange sensation. Monsieur Birkenfeld me regarde intensement depuis que nous sommes entrés dans cet assenceur. Je sens son regard se poser sur chacunes des courbes de mon corps. Il... Il se lèche la lèvre là. J'ai pas rêver? Je le vois s'approcher de moi et... Ouff. Les portes s'ouvrent. Je l'entend légerement soupirer et nous entrons dans un immense couloir.

- Tien! Dylan... Nous n'attendions plus que toi!
- Bonjour Jared. Comment vas tu?
- Ma foie! Trés bien. Et toi?
- Bien merci.
- C'est ton nouveau secrétaire?
- Oui. Je te présente Matt Knigley.
- Tu l'as prit parce qu'il était mignon et bien foutu?

Je sentit le rouge me monter aux joues. Apparement il n'y a pas que moi qui suis géné vu que je vois une legere rougeur sur les joues de mon patron. Il est mignon quand il rougit. Hein? Mais qu'est ce que je dis moi??!
Il avance et je le suis. On entre alors dans une grande salle où pleins de personnes sont assises. Pas beaucoup de fille, enfin la seule fille est moche. J'ai pas de chance...

- Nous pouvons donc commencer maintenant que nous sommes tous réunis!
- Dylan... Tu as lu le dernier magazine de mode? Commenca la jeune femme
- Oui je l'ai lu hier soir.

Je marquait alors sur mon petit carnet qu'ils parlait d'un magazine de mode... Le dernier sortit. Ca devait être celui que lisait Dylan hier.

- Alors! Tes commentaires.
- Qu'est ce que j'ai a dire? Ils disent ce qu'ils veulent.
- Ecoutes Dylan... Continua un homme plutôt agé Ne fait pas ta mauvaise tête. Tu sais trés bien qu'ils ont raison non?
- Peut-être! La collection était assez maigre je doit l'avouer. Mais Miguel avait ses raisons. Perdre son petit ami et
- Et si tu avais embauché un deuxième styliste au lieu d'un nouveau secrétaire. Ce n'est pas contre toi mon petit mais Dylan me comprend bien. Il avait plus besoin d'un autre styliste que d'un secretaire!

Je n'osait pas regarder Dylan à ce moment là, il avait serrer ses poing contre sa chaise mais restait de marbre.
Deux heures plus tard, Dylan et moi nous levons, saluont toutes les personnes présentes dans la salle et partons de celle ci. Nous reprenons l'assenceur, mais cette fois ci, Dylan à le regard au sol.

- Je... Je suis désolé.

Il relève la tête tout en me souriant. Il a des faussettes lorsqu'il sourit il est vraiment... Voilà que je recommence. Qu'est ce qu'il m'arrive? Les portes de l'assenceur s'ouvrent et nous partons de nouveau vers notre entreprise.

Une fois arrivé, il s'assoi sur son bureau et allume son ordinateur tandis que je continu à classer ces putains de dossiers. Quand est ce que je vais avoir fini moi? Mon téléphone sonne.

- Caro? Je bosse là merde.
- T'as des infos pour moi?
- Ecoutes... Laisse moi un délait d'une semaine.
- Une... Semaine?!
- Oui. En un jour je peux pas faire grand chose surtout que là il a le moral dans les chausettes.
- Cinq jours!
- Que cinq?
- Pas un de plus! Je le veux dans mon lit hillico presto!

Je soupira avant de raccrocher. Je suis plutôt motiver aujourd'hui. Même si classer des dossiers n'est pas trés interessant, ça m'occupe.
Une heure plus tard, je fini de ranger le dernier dossier. Lorsque je regarde ma montre il est l'heure de manger. Ca tombe bien, j'ai faim. Je sors du bureau, Dylan n'y est plus. Il doit surement être en train de manger. Je vais demander à Eric si il veut bien mange avec moi. On fera plus connaissance comme ça.
J'avance vers son bureau, m'apprête à frapper lorsque j'entend... Des orgasmes? C'est vraiment ça que j'entend? Bon, je vois qu'il est occupé. Je vais demander à Miguel si il veut bien de moi pour manger. Aprés tout il porte du orange mais n'est pas méchant.

- Miguel tu...

Je m'arrêtes de parler. Il est assis sur le rebord d'une marche, un tissu à la main, les yeux rouges.

- Miguel...
- Il m'a tout prit...
- Comment?
- Il est partit et il m'a tout prit. Il est mort sans rien me laisser. Je le hais!!

Il laissa alors son tissu tomber et commenca à pleurer. Je sentit mon coeur se serrer à ce moment et je m'approche vers lui pour le réconforter.

- Je l'aimais. Je l'aimais... Et il m'a laisser tomber. Depuis... Je ne peux plus créer. Je n'y arrive plus. Je n'ai plus d'inspiration.
- Miguel. Dis je doucement Je sais ce que tu endures. Mais ton petit ami ne voudrait surement pas te voir dans un tel état.
- Comment tu sais que c'est lui qui est mort?
- Là n'est pas la question. Je pense qu'il voudrait te voir souriant de là ou il est. Et non pas comme ça.
- Tu... Tu crois vraiment?
- Oui! Dis je en souriant

Il me rendit mon sourire avant de m'emmener dans un restaurant italien.