- Non tu déconnes?? C'est pas vrai? S'écria un mec aux cheuveux bleu

- Tu crois que je plaisante? T'as vu ma tête Karl? Tu crois que j'ai envie de rire??

- T'énerves pas mon chéri... On continueras à se voir... Rassura sa petie amie

- Janis steuplait, j'ai pas besoin de ton soutient. En plus je sais même pas pourquoi je vous ai demander de venir vu que vous m'oublirez bien vite. J'me casse. Salut.

Ses amis le regardaient l'air dépité. Il a toujours été comme ca et même si l'un d'eux le retenait, Cley n'en fera qu'à sa tête, c'est pour ca que tous restent assis bien sagement à le regarder partir.

Il rentra tard le soir chez lui, ses parents n'étaient pas couchés, ils l'attendaient tranquilement devant une émission de télévisions, débiles et un bon petit thé.

- Viens, assis toi s'il te plait on a à te parler dit son père, une lègere inquiettude dans le ton de sa voix.

Cley s'éxécuta et s'assis alors en face de ses parents qui le regardaient l'air triste.

- Quoi? Vous avez pitié de moi c'est ca? Vous en faites pas je suis trés bien comme je suis.

- Cley, commenca son père doucement, on est... Trés désolé de t'envoyer dans cette pension mais, tu nous y obliges... Malgrés toi, mais c'est pour ton bien et ta vie. On ne veux pas te faire de mal... C'est ca que tu doit comprendre.

- Oui et puis, tu rentrerasles vacances. Alors tu pourras passer un peu de temps avec nous et puis aprés tu resteras avec tes amis.

Ses deux parents se regarderent résignés. Leur fils avait tellement changé! Lorsqu'il était encore enfant, il avait l'ambition de devenir chirurgien pour sauver des vies, il avait vu un reportage sur ca et se sentait terriblement touché. Il avait même dit qu'on avait un pouvoir sur la maladie, pas toutes bien sur mais si on pouvait sauver des vies, c'était bien pour quelque chose et qu'on devait user de ce pouvoir autant que bon nous semble. Ses parents étaient vraiment surpris, et puis... Un jour il a radicalment changé à son entré au college. Et son entrée au lycée n'én parlons pas, il devenait insolant avec ses parents et ne les aidaient pas à entretenir la maison. La pension est peut-être la meilleure chose à faire.

Cley se leva de table et emprumta les escaliers afin d'aller se plongé dans son lit et pleurer. Oui, il était malheureux, malheureux de devoir abandonner sa vie. Sa triste vie peut-être. Il se cherche, il ne sais pas qui il est ni ce qu'il doit faire. Il est bon a rien se dit il. C'est là toute la difficulté de l'adolescence.         7h10 mn affichait sur son réveille lorsqu'il ouvrit enfin les yeux. Il se leva durement et alla directement sous la douche, histoire de bien se réveiller et d'affronter la triste réalité. Aprés sa douche plus longue que prévue, il enfila ses habits de la veille, la fleme de chercher dans son armoire et descendit rapidement les marches pour aller dans sa cuisine où se tenaient son père, une tasse de café à la main. 

Seul le silence lui répondit. Cley ouvrit le frigo pour chercher une brique de lait qu'il ouvrit d'une main et engloutit son contenu dans sa bouche, à même la bouteille. Une fois fini il s'essuya la bouche d'un revers de manche et se retrouva en face de son père qui affichait une mine désolée.

- P'pa... Ca suffit c'est bon. Pas la peine de te sentir désolé, c'est de ma faute si c'est comme ca pas de la tienne okay.

Son père aquiesca difficilement, c'était peut-être de sa faute aprés tout. Il l'avait trop couvert, et à son entrée au college, c'était dur et Cley a abandonner. Jack se sentait coupable, terriblement coupable. Il prit son fils dans les bras, celui ci ne broncha pas mais ne répondit pas à cette étreinte, Cley n'aime pas les marques d'affection.

Un sourrire léger se dessina sur le visage de son fils, et il le lacha doucement avant de lui mettre une liasse de billet, importante dans son blouson.

- Non, c'est pour toi. Utilise le à bon ésiant (?) quand même. N'achetes pas n'importequoi avec.

8h40 mn. C'est le départ. Ses parents allumerent le moteur et commencerent leur marches vers un nouveau lycée. Sa mère lancait des regard à travers le rétro à son fils, mais celui ci ne faisait que de soupirer et ignorer ces regards compatissants et blessants. Ses parents ne voyaient en lui que ses mauvais côtés. Enfin, en avaient ils des bons?